Si les entreprises restent discrètes sur la pratique du portage salarial, les nouveaux diplômés ne savent pas comment choisir la
société de portage. Si l’on veut intégrer et jouir pleinement de sa profession, il vaut mieux explorer les avantages offerts avant de s’engager. Si les candidats n’osent pas avancer dans le tas, c’est par peur de la concurrence. En plus des avantages en tant que salarié, les consultants doivent bénéficier de formation en interne et doivent appartenir à un groupement professionnel. Alors, comment mettre la main sur une bonne affaire ?
Choisir une entreprise qui assure ses besoins vitaux
Selon le contrat défini au moment des signatures, l’entreprise assure le salaire du consultant en situation de
portage même en cas d’impayé. Le salarié bénéficiaire perçoit une rémunération mensuelle en fonction de critères objectifs tels que le chiffre d’affaires, note de frais et les frais de gestion. De même que le consultant peut fixer un honoraire pour la bonne marche de ses activités professionnelles. L’entreprise décide également du montant des cotisations de l’impôt sur le revenu. Assises sur les salaires, celles-ci doivent être exprimées en pourcentage d’une manière uniforme pour tous les consultants d’une même catégorie. L’entreprise peut, avec l’accord des deux parties, revoir la rémunération mensuelle à la baisse ou à la hausse, voire les suspendre de façon temporaire ou définitive en cas de violation du contrat par le consultant. Toutefois, toutes les entreprises qui emploient des salariés en portage ont leurs avantages et leurs inconvénients. Pour vous aider à choisir le vôtre, vous pouvez explorer le sujet en cliquant sur
portage salarial avis.
Des sociétés qui offrent des avantages en plus
Grâce aux frais de gestion prélevés chaque mois auprès des consultants, ces derniers bénéficient de plusieurs avantages en interne. Parmi ces avantages, l’entreprise contractante se doit d’organiser des formations professionnelles convenables et à jour. Certaines tâches sont à la responsabilité de la société portée telle que la gestion des tâches comptables et administratives, et les conseils juridiques diverses. Outre cela, elle peut en profiter pour motiver ses consultants et les fidéliser sur les offres de missions exclusives. D’autant qu’ils ne toucheront les prestations que s’ils restent dans l’entreprise jusqu’à la liquidation de leur retraite. Il existe par ailleurs un dispositif de toute autre logique, c’est-à-dire, d’inscrire les consultants dans des événements professionnels relatifs à leur travail ou en complément des tâches assignées par l’hôte. Ces frais de gestion sont avantageux et peuvent même diminuer d’année en année tout en profitant des services légaux et complémentaires.
Obligations de s’inscrire à un réseau professionnel
Pour maintenir les contacts d’affaires, la
société de portage salarial multiplie les opportunités afin de promouvoir les relations d’affaires entre le consultant et les réseaux professionnels. Dès la signature du contrat, l’entreprise exige de son consultant l’adhésion obligatoire dans quatre réseaux distincts : celui des anciens de son école (petites et grandes disposent d’une association), un club à vocation sportive, une association à caractère culturel et enfin un club plutôt consacré à la réflexion sur son activité ou à la place de l’entreprise dans notre société. Si l’entreprise lui-même est membre d’un réseau, il doit inscrire son consultant dans ce réseau. Le but de ces lieux d’échange permet une ouverture au monde, échanger des idées ou des expériences avec leurs homologues, contribue à l’enrichissement personnel et professionnel et de consulter des points de vue. Une autre raison d’appartenir à un réseau est de bénéficier de la solidarité et des relations de confiance qui s’instaurent entre les membres et peuvent jouer dans les circonstances les plus imprévues.
Une couverture sociale semblable à un salarié
Tout d’abord, sous réserve de cumuler une certaine ancienneté dans la profession, les salariés en
portage salarial doivent bénéficier d’une couverture salariale équivalente à celle des salariés sous contrat à durée déterminée. Ensuite, l’employeur doit donner un accès plus facile au crédit à la consommation et au logement locatif. Si un intérimaire est en mission et justifie de 1 827 heures de travail dans la profession au cours des 18 derniers mois. Le Fonds d’Action Sociale du Travailleur Temporaire peut lui faciliter l’octroi d’un prêt de trésorerie ou d’un prêt pour l’achat d’un véhicule en se portant caution auprès de son partenaire financier.
La société employeur peut souscrire également auprès de la Mutuelle interprofessionnelle, sans avoir à justifier d’une ancienneté dans la profession, mais sous réserve d’être en mission lors de la signature du contrat d’adhésion. Enfin, le salarié porté bénéficie également des couvertures sociales en cas de maladie, accident de travail, demandes d’aide financière d’urgence lorsque la situation de l’intéressé le justifie.