Devenir garagiste offre aujourd’hui de nombreuses opportunités professionnelles mais c'est surtout l’occasion de devenir son propre patron. En plus des compétences en mécanique auto, vous devrez également posséder de bonnes notions en marketing, être un bon vendeur et surtout être un manager avisé. Bien plus qu’un simple mécanicien, un garagiste devra aussi gérer les ressources humaines et assurer le développement de son activité. Pour toutes ces raisons, il convient de suivre les formations adéquates afin de réussir votre projet.
Quels sont les enjeux des missions d’un garagiste ?
Contrairement aux idées préconçues, exercer le metier de garagiste ne s’apparente pas à celui d’un mécanicien. Si ce dernier assure la réparation, l’entretien et le dépannage auto, le premier devra, en plus de ces missions, prendre en charge les différents aspects du garage : comptabilité, gestion du personnel, administration juridique, etc. Il s’agit entre autres d’un entrepreneur qui ouvre son garage en tant qu'indépendant.
Si les compétences en mécanique auto sont requises pour devenir garagiste, elles ne sont pas les plus primordiales. En effet, vous pouvez par exemple engager un mécanicien salarié plus expérimenté qui assurera les opérations mécaniques. Vous pourrez ainsi vous concentrer davantage sur les aspects plus stratégiques comme le management, le marketing pour promouvoir ou développer l’enseigne.
Dans certains cas, il est indispensable d’avoir de solides connaissances en droit notamment pour administrer les démarches juridiques. Être un bon avocat peut donc s’avérer être nécessaire. Si besoin, n’hésitez pas à solliciter les services ou les conseils d’un juriste.
Rejoindre un réseau professionnel pour lancer son activité
Vu les nombreux enjeux des missions à assurer par le garagiste, il se trouve souvent perdu et à court de solution. Afin d’obtenir de l’aide lors du lancement de votre activité, l’idéal serait d’adhérer un réseau professionnel qui met à votre disposition tous les outils dont vous aurez besoin.
En ligne, il existe une multitude de plateformes et de sites dédiés auxquels vous pourrez faire appel afin de vous aider à mener à bien le projet. Ces derniers peuvent vous fournir les moyens techniques nécessaires pour travailler sur les modèles les plus récents. Vous aurez aussi le savoir-faire requis pour booster vos ventes. Ils sont également en mesure de vous orienter vers les outils de communication et d’organisation à privilégier pour optimiser la gestion de votre activité.
Bien entendu, vous pourrez bénéficier d’une formation qui permettra de comprendre mais surtout d’utiliser efficacement les outils proposés. Puisque le réseau travaille avec plusieurs partenaires, vous gagnerez également en visibilité auprès de ces derniers. Un tel levier de réputation est un atout dont il ne faut pas se priver surtout si vous débutez.
Quelles sont les formations à envisager ?
Comme le garagiste devra (dans certains cas) assurer les missions d’un mécanicien, il devra donc obtenir un diplôme pour exercer le métier. Il s’agit entre autres d’un CAP, d’un BTS ou d’un BEP Maintenance de véhicules automobiles. Pour enrichir les expériences des nouveaux diplômés, plusieurs fabricants de voiture proposent des formations à suivre dans leur atelier. Ces dernières peuvent s’avérer être indispensables non seulement pour acquérir de nouvelles compétences mais également pour comprendre le fonctionnement du marché.
Le métier étant accessible à différents niveaux d’études, vous pouvez aussi choisir un bac pro réparation de carrosserie ou maintenance de véhicules (option : voiture de plaisance). Il est par la suite possible de préparer un baccalauréat + 2 pour obtenir un BTS Maintenance de véhicules.
Certaines qualités sont par ailleurs requises pour devenir garagiste : bonne condition physique, sens du relationnel et honnêteté notamment pour fidéliser les clients, éthique de travail et mise à jour continuelle des compétences. Sachez pour finir que vous pouvez devenir garagiste sans être diplômé. C’est en effet le cas des travailleurs en reconversion professionnelle. Dans ce cas, vous devrez disposer d’au moins 3 années d’expérience comme mécanicien salarié, indépendant ou gérant d’entreprise.